Sports

Les ‘Hulken-back’, les meilleurs souvenirs de Hülkenberg en F1

Les ‘Hulken-back', les meilleurs

« Dévoué, direct et amusant » : c’est par ces trois mots que Nico Hülkenberg décrit sa propre personnalité.

Le pilote allemand brille actuellement chez Haas F1. Mais il rejoindra dès l’an prochain le projet Stake/Audi.

Mais remontons aux commencements. D’où vient la passion pour le sport auto du pilote de 37 ans ?

« Je pense que j’étais fasciné par les voitures, la vitesse et les performances de ces voitures dès mon plus jeune âge, et je le suis toujours… L’adrénaline qui en découle… Et j’adore la compétition ! »

Question délicate : Alexander Albon a récemment avoué avoir raté son permis la première fois. Et Nico Hülkenberg ?

« Oh. Je pense que c’était plus un test plutôt pour l’examinateur ! Mais je l’ai eu du premier coup, bien sûr. »

Dans le paddock, a-t-on plus d’ennemis que d’amis ? Qui seraient les “meilleurs potes” aujourd’hui de Nico Hülkenberg dans la ligne des stands ?

« Pas mal de monde. Au fil des années, on a l’occasion de travailler avec tant de bonnes personnes que l’on se fait des amis et que l’on reste ami avec beaucoup d’entre eux. Pour l’instant, je dirais notre équipe de restauration chez Haas, parce qu’ils s’occupent vraiment de moi ! Ils font un travail fantastique en s’occupant de l’équipe sur le plan culinaire, mais aussi en s’occupant de moi, week-end après week-end. En fait, ils jouent un rôle essentiel dans une équipe de F1. »

« Évidemment, j’ai quelques… Pas vraiment beaucoup de bons amis, mais deux, trois, une poignée d’amis très proches à qui je m’ouvrirais ou à qui je parlerais de choses très privées. Certains remontent à l’enfance et d’autres, je les connais depuis une dizaine d’années. »

S’il devait inviter 3 personnalités historiques de la F1 à un diner… qui choisirait-il ?

« Oh, il y a de quoi faire, doux Jésus ! Je choisirais James Hunt, pour voir si c’est vrai ce qu’on dit de lui à propos de son style de vie ! Je pense qu’Alan Jones est un autre personnage amusant, et ensuite je choisirais Nigel Mansell. »

Et si Nico Hülkenberg était directeur d’écurie, quel line-up choisirait-il… à part lui bien sûr !

« Encore une fois, cela fait beaucoup de talents à choisir ! Une question difficile, une question délicate… Je choisirais Michael Schumacher, Niki Lauda et pour directeur d’écurie… Je choisirais Ross Brawn. »

Durant sa carrière, Nico Hülkenberg a reçu de nombreux conseils plus ou moins avisés… Quel fut le meilleur conseil qu’il ait jamais reçu ?

« Qu’il faut parfois faire un pas en arrière pour faire plusieurs pas en avant. »

Et le pire conseil ?

« Je ne sais pas… J’ai tendance à oublier les mauvais conseils assez rapidement ! »

Quel a été aussi le pire cadeau qu’il ait reçu d’un fan, ou le cadeau le plus étrange ?

« Je ne sais pas si c’est étrange, mais il y en a un qui me vient à l’esprit très récemment, cette année ou l’année dernière à Melbourne. Un fan de Kevin Magnussen m’a tendu un livre… Je crois que c’était un livre sur Kevin, je ne sais même pas si c’est sa biographie, mais il m’a demandé si je pouvais le faire dédicacer par Kevin, alors bien sûr je l’ai fait dédicacer par Kevin et je le lui ai rendu ! »

On rabâche souvent une triste statistique au sujet de Nico Hülkenberg : il est le pilote ayant disputé le plus de Grands Prix sans être monté sur le podium. Mais l’Allemand a aussi écrit de superbes pages durant sa carrière : quelle fut la plus belle selon lui ?

« J’aime penser et revenir souvent à l’époque des “Hulken-back” et c’était en 2020, celle du Nurburgring, qui était assez folle… [pige chez Racing Point]. Du canapé à la maison aux qualifications trois heures plus tard, puis terminer 8e le dimanche, sans aucune préparation, c’était assez spécial. »

Et s’il s’adressait aux jeunes qui voudraient faire leur chemin jusqu’à l’élite du sport automobile, quel serait le meilleur conseil à donner ?

« C’est beaucoup de travail. Il faut s’investir à 100 %, ne pas faire de compromis, s’entourer de gens bons et forts qui peuvent vraiment contribuer, vous aider et vous conseiller. »

Pour terminer, où Nico Hülkenberg se voit-il dans cinq ans ? Toujours en F1 ?

« Dans une situation où je suis heureux. »


Related Articles

Back to top button