Hadjar ‘veut être plus rapide’ que Tsunoda mais reste ‘réaliste’

Une Racing Bulls ‘put… de rapide’, mais à quel point ?
Par Alexandre C.
8 mars 2025 – 18:02
Isack Hadjar est loin d’être le seul rookie cette année en F1 : Gabriel Bortoleto, Andrea Kimi Antonelli, Jack Doohan, sans compter les ‘quasi-rookies’ que sont Oliver Bearman voire Liam Lawson, indiquent qu’une nouvelle génération prend peu à peu le pouvoir en F1.
« Le niveau actuel met en évidence le fait que notre génération est vraiment forte, » estime ainsi Hadjar, dans un entretien pour Motorsport Week.
« Nous avons du talent. Et je suis heureux de courir contre des pilotes que j’ai déjà affrontés par le passé. Je connais leur comportement, leur manière de piloter. Cela facilite les choses. »
S’il n’a pas autant roulé en essais privés qu’Antonelli ou Bearman, Hadjar a limité le bitume dans sa Racing Bulls aux essais hivernaux de Bahreïn : il a effectué un total de 243 tours du circuit international de Sakhir, soit le deuxième plus grand nombre après Esteban Ocon chez Haas.
« Même en regardant ma séance de mercredi, je me sentais à l’aise avec tout, » assure Hadjar. « Je n’ai pas eu l’impression que c’était mon premier jour. Je m’adapte très vite et je suis prêt à continuer. »
Lorsqu’on lui demande s’il apprend rapidement, il répond sans détour : « Sinon, je ne serais pas là. »
Quelles sont ses impressions dans une F1 ? La plus grande différence par rapport à la F2 ?
« C’est putain de rapide, » lâche-t-il. « Pour l’instant, c’est tout ce que je peux dire. »
N’a-t-il donc aucun indice sur la vélocité de sa Racing Bulls après les essais hivernaux ?
« Je n’ai pas assez d’expérience en F1 pour juger si c’est une voiture incroyable ou non. Je ne sais pas si ça doit être comme une McLaren, je n’ai aucune référence. Mais pour moi, c’est rapide. »
Tsunoda, un coéquipier estimé… mais aussi un rival
Hadjar n’a pas grand-chose à perdre cette année : s’il ne bat pas Yuki Tsunoda, personne ne lui en voudra ; dans le cas contraire, il fera forte impression.
Le Français a donc hâte aujourd’hui de se mesurer à son expérimenté coéquipier.
« Étant dans la filière Red Bull, j’ai suivi tout son parcours jusqu’en F1, » explique Hadjar. « Je l’ai vu progresser et je l’ai toujours estimé. Aujourd’hui, être son coéquipier, c’est super. C’est un mec bien et on s’entend bien. »
« C’est le seul pilote qui a la même voiture que moi, » souligne-t-il.
« À la fin de la saison, c’est à lui que je peux me comparer. Et ce n’est pas une surprise, je veux être plus rapide. Mais il faut être réaliste. Pour commencer la saison, je n’ai aucune expérience. Donc je vais devoir rester concentré et apprendre de lui. »
Hadjar devra aussi lutter avec un calendrier assez frénétique… mais aussi passionnant. Les circuits qu’il attend particulièrement sont sans surprise les plus appréciés du plateau.
« Le Japon, en F1. Le Brésil aussi. Ce sont deux circuits que je veux absolument découvrir. Et Monaco, en F1, je pense que c’est juste ridicule. »
Hadjar courra enfin dans une livrée blanche d’une superbe tenue, qu’il a découverte quasiment en même temps que le public !
« J’avais vu la voiture sur mon téléphone, mais je n’avais jamais vu la livrée, » confie-t-il. « Même à l’usine, la voiture était encore nue, donc je ne pouvais pas vraiment me rendre compte de son apparence. Et en la voyant, j’ai juste pensé que c’était putain de cool. Yuki a lancé le truc, il a posté la photo de ma tête choquée, et voilà. Ce n’était pas prémédité, juste une réaction vraiment naturelle. »
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