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Montoya sépare les adversaires de Verstappen en deux catégories

Montoya sépare les adversaires de (…)

Juan Pablo Montoya est un grand fan de Max Verstappen et de sa vision sans concession de la course. L’ancien pilote de F1, qui n’était pas réputé pour sa finesse dans les batailles et a ensuite fait les beaux jours du peloton en NASCAR, s’amuse de voir à quel point le quadruple champion du monde ne fait pas de compromis.

“Verstappen les rend fous” a déclaré Montoya à Vision4Sport. “Tout d’abord, il ne fait pas beaucoup d’erreurs ou n’en fait pas du tout. Et deuxièmement, il est à l’aise à l’idée d’avoir un accrochage, et l’équipe est heureuse s’il s’accroche.”

Ce chantage à l’accrochage que vante Montoya fonctionne d’ailleurs bien, comme on l’a vu au Qatar : “Dès que Max l’a dépassé, George n’a pas essayé de passer à l’extérieur parce qu’il pensait qu’ils allaient entrer en collision. George a dit qu’il pensait qu’ils allaient s’accrocher. Donc, dans son esprit, dès que les lumières se sont éteintes, George a abandonné.”

Montoya est convaincu que Lewis Hamilton et Fernando Alonso n’auraient pas lâché, contrairement à Russell, ou Lando Norris et Charles Leclerc : “Je pense que si cela avait été Lewis, il aurait été le gars heureux d’aller à l’accrochage. C’est pourquoi Lewis est sept fois champion du monde. Max en a quatre et personne d’autre n’en a. Parce que c’est ce qu’il faut.”

“Et vous savez, si vous affrontez Fernando pour gagner une course, Fernando va aussi à l’accrochage. Mais si vous mettez George, George ne s’accroche pas, Lando ne s’accroche pas, [Oscar] Piastri pourrait. Carlos pourrait le faire, mais pas Leclerc, qui se plaindrait alors à la radio que sa voiture est la plus injuste de la planète, tout comme Lando. Mais c’est leur nature.”

“Mais en même temps, Charles et Lando sont très similaires : ils ont une vitesse ultime incroyable qui leur permet de gagner des courses lorsque les choses sont bien alignées. Ils ont assez de vitesse pour faire le travail. Mais ils ne sont pas du genre à faire des courses roue contre roue et à en sortir vainqueurs.”


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