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Pour Haas F1, l’américaine Cadillac F1, une équipe à battre comme les autres selon Ocon

17 septembre 2025 – 17:17

Esteban Ocon ne croit pas que Haas F1 sera davantage en concurrence avec Cadillac qu’avec les autres écuries de Formule 1 lorsque son homologue américain fera ses débuts en 2026.

Basée à Kannapolis, Haas Automation disposait de la seule équipe américaine du championnat depuis la création de Haas F1 en 2016. Et si Haas a toujours été l’outsider du paddock, elle devra désormais faire face à une concurrence directe outre-Atlantique avec l’arrivée de Cadillac la saison prochaine.

L’arrivée de ce projet soutenu par General Motors, qui deviendra la 11e équipe du championnat, coïncide avec la refonte du règlement en 2026. On peut naturellement supposer qu’étant donné l’héritage américain des deux équipes, une rivalité inhérente se profilera.

Mais Ocon a rejeté ces suggestions, réitérant au contraire que Haas considérera Cadillac comme n’importe quelle autre équipe sur la grille.

“Pas plus que n’importe qui d’autre autour de nous.”

“Je pense que tous ceux qui nous entourent, du côté droit au côté gauche du motorhome, sont tous nos rivaux.”

Cadillac fera ses débuts en F1 en tant qu’écurie cliente de Ferrari, avec l’espoir de devenir une écurie 100% constructeur à partir de la saison 2028 ou 2029, avec son propre moteur.

Haas sait très bien que la courbe d’apprentissage dans un sport comme la F1 est très raide pour les nouveaux venus.

Ocon lui-même y a fait allusion lorsqu’il a admis que les débuts allaient être difficiles pour Cadillac, malgré le recrutement de deux pilotes expérimentés ayant remporté des Grands Prix, Valtteri Bottas et Sergio Perez.

Cela dit, en ce qui concerne la configuration technique de l’équipe, Cadillac a recruté des personnalités telles que Pat Symonds, Nick Chester et Rob White, que Ocon connaît très bien depuis son passage à Enstone avec Alpine.

“Oui, je connais beaucoup de gens de Cadillac avec lesquels j’ai travaillé. Des concepteurs, des ingénieurs et tous les autres. Et des mécaniciens aussi, en fait.”

“Tout le monde là-bas est très expérimenté. Je pense qu’il s’agit simplement de travailler avec de nouvelles personnes et dans de nouveaux endroits. C’est une nouvelle équipe, mais ce n’est pas vraiment une nouvelle équipe, si vous voyez ce que je veux dire.”

“Car la plupart des gens là-bas ont de l’expérience en F1. Je pense donc que c’est définitivement une équipe à surveiller dans un avenir plus proche qu’on ne le pense.”

Haas F1 ne compte évidemment pas développer son propre moteur à l’avenir mais les synergies avec Toyota sont de plus en plus importantes et précieuses selon Ocon. En attendant un moteur japonais un jour ?

“Qui sait ? Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.”

“Nous avons bénéficié de ces synergies avec Toyota. Ils ont souhaité des tests avec des anciennes F1 pour leurs pilotes mais j’ai pu faire des essais avec Ollie à Jerez.”

“Avant le début de la saison. Il était très important pour moi de passer du temps dans la voiture pour me remettre dans le bain. Et pour régler les derniers petits détails avant d’arriver en course.”

Ocon a laissé entendre que Toyota aide Haas avec un nouveau simulateur pour 2026, qui, avec son tout nouveau règlement technique, approche à grands pas.

“Oui, il y a d’autres choses à venir. Comme le simulateur, par exemple. Mais pour le reste, oui, je pense que vous pouvez en parler à Ayao [Komatsu, directeur de l’équipe Haas].”

“C’est formidable de travailler en partenariat avec Toyota. Ce sont des gens fantastiques, vraiment passionnés par la course automobile. Et pour nous, chaque fois que nous les rencontrons, ils nous font sourire.”

“Toutes les marques ne vous donnent pas ce coup de pouce et cette motivation pour aller de l’avant dans la course automobile. Pour nous, c’est un partenaire important qui apporte beaucoup à notre équipe.”

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